L’avenir peut-il s’écrire sans lettres ?
A quoi servent les littéraires ? Ou plutôt, à quoi ne servent-ils pas ?
Personne ne discute en général l’aura qui entoure les mots “humanités” ou “culture classique”, mais tout change dès lors qu’il s’agit concrètement de soutenir les filières et les engagements littéraires. Et pourtant, quelle meilleure formation, en ces temps de fake news, de pluridisciplinarité, d’innovation et d’intelligence artificielle, que la richesse et la rigueur d’une culture littéraire ? Qui sait que les humanités et les sciences humaines ouvrent aujourd’hui, plus que jamais auparavant, à une extraordinaire diversité de parcours ? Qui sait que les littéraires sont aujourd’hui appréciés et recherchés au plus haut niveau dans tous les domaines ?
Pour déconstruire les préjugés et les fantasmes parfois attachés au mot « littéraires », nous donnons la parole à ceux qui peuvent témoigner par l’exemple de cette richesse, tant par leurs parcours que par leurs activités professionnelles. Quelle voie suivre pour les jeunes qui, aujourd’hui, se reconnaissent une sensibilité littéraire ? Comment en tirer au mieux parti dans le monde professionnel ? Quelle place la société accorde-t-elle aujourd’hui aux humanités ?
Revoir l’entretien du 12 janvier 2021 en partenariat avec les Mardis des Bernardins : Y a-t-il encore une élite de l’esprit ?
Avec:
Marcel Gauchet, philosophe et historien, directeur d’études émérite à l’E.H.E.S.S.
Laurence Mathias, professeur de philosophie à Sainte-Marie de Neuilly
P. Florent Urfels, professeur au Collège des Bernardins, aumônier de l’ENS et de l’Ecole Nationale des Chartes
Revoir la table ronde du mardi 10 mars 2020 : L’avenir peut-il s’écrire sans Lettres ? (Théâtre des Sablons, Neuilly-sur-Seine)
Animée par Etienne de Montéty, directeur du Figaro littéraire,
avec notamment Sophie Boissard, Directrice Générale du groupe Korian, Christophe de Saint Chamas, Général de l’Armée de terre, Gouverneur des Invalides, Flora Bernard, fondatrice de Thaé et auteur de Manager avec les philosophes, et Jean-Pierre Denis, directeur de La Vie.